Il arrive dans la vie qu’on fasse des erreurs. Dans ce cas, je ne sais pas qui a le plus fauté: le réalisateur qui a osé prétendre que Hunger Games 2 est un film, ou moi qui fut si naif pour le croire. Je m’ennuyais tellement au cinéma que j’en suis venu à penser à ma liste de course pour le lendemain. Dans la salle, les gens soupiraient, se lamentaient à voix basse, puis se fut un soulagement collectif lorsque la lumière s’est rallumée: enfin libre. Comme il pleuvait beaucoup dehors, personne n’est sorti avant la fin. Hunger Games est en fait une longue publicité pour le prochain film de la série, un pur produit marketing à l’américaine: les effets sonores sont répétitifs (brand association), le scénario est linéaire (storytelling), les valeurs associées à la marque et donc au protagoniste sont évidentes (brand value: liberté, courage,…), etc. C’est pathétique.
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